Le Funambule
Je suis l’audacieux funambule
Pieds nus sur le fil de la vie
Parfois j’avance ou je recule
Au gré de ses badineries
Au petit jour dès le réveil
Commence mes acrobaties
Car ce jour-là sera pareil
Avec grimaces et facéties
Je suis le fier danseur de corde
Un balancier au creux des mains
Je prie que chaque pied m’accorde
La grâce de goûter demain
Sous le chapiteau de l’amour
Seuls resteront sur les gradins
Les cœurs enfermés dans leur tour
Les malveillants et les gredins
Je suis le doux contorsionniste
Flexible aux lubies de la vie
Paré de ma tenue d’artiste
Je me soumets à ses roueries
Ce n’est jamais que comédie
Que l’on peut ou non applaudir
Vraie mascarade ou tragédie
Donnant à pleurer ou à rire
Je suis le bel antipodiste
Globe terrestre sur les talons
Dans un jonglage fantaisiste
Je le tourne comme un ballon
Pour garder les deux pieds sur terre
Il suffit d’être sur le dos
Jambes relevées en équerre
Avec poussée de bas en haut
Je suis le grand fil-de-fériste
Habile à tenir l’équilibre
Perché au-dessus de la piste
Sur mon filin je me sens libre
La mort je la regarde en face
Sans la toiser, ni la défier
Sur terre un jour la vie s’efface
Laissant place à l’éternité
Pieds nus sur le fil de la vie
Parfois j’avance ou je recule
Au gré de ses badineries
Au petit jour dès le réveil
Commence mes acrobaties
Car ce jour-là sera pareil
Avec grimaces et facéties
Je suis le fier danseur de corde
Un balancier au creux des mains
Je prie que chaque pied m’accorde
La grâce de goûter demain
Sous le chapiteau de l’amour
Seuls resteront sur les gradins
Les cœurs enfermés dans leur tour
Les malveillants et les gredins
Je suis le doux contorsionniste
Flexible aux lubies de la vie
Paré de ma tenue d’artiste
Je me soumets à ses roueries
Ce n’est jamais que comédie
Que l’on peut ou non applaudir
Vraie mascarade ou tragédie
Donnant à pleurer ou à rire
Je suis le bel antipodiste
Globe terrestre sur les talons
Dans un jonglage fantaisiste
Je le tourne comme un ballon
Pour garder les deux pieds sur terre
Il suffit d’être sur le dos
Jambes relevées en équerre
Avec poussée de bas en haut
Je suis le grand fil-de-fériste
Habile à tenir l’équilibre
Perché au-dessus de la piste
Sur mon filin je me sens libre
La mort je la regarde en face
Sans la toiser, ni la défier
Sur terre un jour la vie s’efface
Laissant place à l’éternité
L’amour fait partie du parcours
Même si je sais en tant qu’humain
Qu’il lui faudra de longs détours
Pour emprunter le bon chemin…
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